7 août 2012
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SOURCE
J’apercevais la résurgence
Semblable au flot d’un robinet
Qui libérait son abondance
De la voussure d‘un rocher.
Que coule cette eau maintenant,
Sueur lavée des grands sommets
Pour que jaillisse un beau torrent
D’entre les pentes fissurées.
Dégorge, coulée bondissante.
Brise les murs de ces rochers
Qui gênent ta course déferlante,
Destin de ton lit détourné
Engouffre-toi sous le sol mou
Encore gelé de ses névés.
Creuse et ravine en larges trous
Une souterraine bien filtrée.
Lorsque la plaine t’accueillera
Dans les bras verts de ses grands près,
L’indigène te recevra
Comme un présent d’humanité.
Denis
Août 2009
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